Un projet collaboratif basé sur la folie commune d’un binôme rappeur-compositeur.

YOVO & Diogènes présentent ensemble un 7 titres solide ; bien marqué par une véritable science de l’intro, de l’outro et des interludes.

Les artistes sortent leur projet en expliquant :

« Sur LBFM, on s’est imposé une seule règle : celle de ne pas en avoir. On a suivi notre vision, guidée par nos influences et l’amour que nous portons à cette culture. »

Et on sent que, contrairement à certaines tendances de l’époque, c’est une démarche authentiquement guidée par la apssio. A tel point que l’écoute ne coule pas de source, le parti pris prenant parfois le pas sur l’harmonie. Dans un titre comme TEKTONIK, on a un peu le sentiment de se faire tabasser. Ceci dit, on éprouve véritablement quelque chose et c’est devenu assez rare pour être particulièrement enthousiasmant.

D’autant que la plume de YOVO ne fait pas de compromis et nous propose de nombreuses fulgurances, de la punchline au storytelling. Sans mots, on peut dire la même choses des compositions de Diogènes qui racontent chacune quelque chose : de leur binome, de leur culture, de leur rage, de la lumière qu’ils espèrent.