Theodora sur NewTone

Theodora

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BAD BOY LOVESTORY
Lili aux Paradis Artificiels : Tome 2
Lili aux Paradis Artificiels
Neptune

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La moyenne de toutes les notes données par le public, sur un projet. Si elle est bonne, la planète grossit. Si elle est mauvaise, la planète rétrécit.

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Si on suit Theodora depuis un, voire deux projets, on se dit… nous y est !

Si on la découvre avec ce projet, je sais pas trop ce qu’on se dit… j’imagine : « mais d’où elle sort ? » et Dieu que j’envie ce sentiment ! Le raccourci va être facile à faire, mais en même temps je pense qu’il est pertinent : j’ai eu un sentiment similaire à la découverte du premier long format d’Amaarae. Je me suis directement dit : OK, son statut de chanteuse émergente va pas durer longtemps ; peut-être même que je ne resterai pas son public pendant très longtemps parce que ça va exploser dans des dimensions qui me plaisent très rarement mais… wow.

BBL, c’est frais. C’est la cool kid qu’on veut admirer quand on est ado, mais à laquelle on s’identifie vraiment car elle assume ses émotions. C’est la bad girl qui nous donne foi en la rébellion, par la possession de soi et par extension par la danse.

Je vais pas trop en faire non plus, je pense pas que ce soit un projet absolument parfait ; je pense que c’est un projet fondateur à la fois pour l’artiste et pour les prochaines années d’une pop française résolument inspirée des cultures urbaines et de l’immigration. L’imperfection dont je parle est juste propre au fait qu’au final, c’est une debut mixtape, un premier véritable format long sans être un album. Donc on y perçoit l’architecture, d’une manière parfaitement audible contrairement à ce qui se passe sur Neptune, de l’artiste sans pour autant avoir le sentiment d’un aboutissement total.

Mais en fait, c’est ça qui est excitant. Cette sensation d’être à l’aube. Ce projet, il dit : on peut faire un album qui aura un retentissement national durable de manière artisanale. Imaginez ce qu’on va faire avec des sous et de la popularité.

Or, vu la manière dont Theodora et son frère à la composition construisent la carrière de la première avec patience, brique par brique, on capte qu’ils sont à peine à 30%. Voilà, c’est très excitant.

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  • 2zou 4sem

    L’entracte c’est du jamais vu.

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C’est encore cette meuf qui s’adresse à des prods plutôt qu’à un psy. Cette post-adolescente prête à représenter une génération qui veut danser pour oublier ses peines, chanter pour supporter ce monde.

Le Tome 2 de Lili aux Paradis Artificiels complète l’expérimentation du Tome 1. Dans le premier, l’introduction faisait danser sur un rythme dance ; dans celui-ci sur une prod inspirée des sonorités amapiano. Pour autant, on ressent peut-être encore plus cette dimension électro-pop dans ce second volet. Comme c’est une sonorité qui me touche moins, je bloque surtout sur BOSS LADY en featuring avec Implaccable ; mais la manière dont Theodora continue d’être pertinente sur des sonorités à la fois précises et potentiellement universelle est déroutante.

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Ce projet aura révélé Theodora au public underground, notamment à travers le single Le Paradis se touve dans le 93. En pleine renaissance de l’esthétique drum’n’bass à coup de singles de Pink Pantheress, l’interprétation de Theodora fait mouche.

Comme le précédent, ce projet est entièrement produit par son frère Jeez Suave. A titre personnel, je ne suis pas très client de l’EDM aux intentions mainstream, donc je passe totalement à côté de l’intro ; ce qui est dommage car j’attache beaucoup d’importance aux intros (yes, monsieur tout-le-monde finalement). Ceci dit, celle-ci a le mérite, avant d’entamer un projet plutôt ancré dans l’avant-garde rap, de bien annoncer que Theodora ne se cantonnera pas à un genre et qu’elle est là pour faire danser une génération.

Ensuite, de la track 2 à la 6 pour moi c’est un no-skip. On découvre une artiste qui chante sa post-adolescence dans sa chambre, une meuf qui parle de shit et d’anniversaire sous spleen, d’ambition qui n’a dégal que la flemme. On se dit que Theodora pourrait être la bonne personne pour représenter une génération qui veut la liberté, l’argent et le temps ; tout en même temps. Et bien donnons-lui tout ça !

Si le projet fonctionne aussi, c’est que malgré l’introduction, il ne s’éparpille pas. Il a beau inclure des sonorités drum’n’bass à côté de sonorités supertrap, ce mélange s’inscrit dans une période où ceux qui écoutent Pink Pantheress écoutent aussi Redda ; ou du moins, les trouvent cools.

Même dans l’éclectisme, Theodora & Jeez Suave trouvent une logique là où d’autres se perdent à vouloir tout tester sans rien incarner.

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Clairement, ce projet est plus à recevoir comme un blueprint que comme une oeuvre aboutie.

Non pas qu’il n’ait pas été produit comme tel, on ne peut pas prêter d’intention particulière à l’artiste, mais c’est comme ça qu’on l’entend et notamment a posteriori. Parce que je vais pas faire semblant d’avoir découvert le projet à sa sortie en 2021… Je l’ai écouté lorsque j’ai bloqué sur Lili aux Paradis Artificiels, qui d’ailleurs sonnait aussi à mes yeux comme une expérimentation ; bien plus aboutie pour le coup ceci dit.

Mais revenons à Neptune. Ce qui est assez fou avec ce projet, c’est que bien qu’il sonne inabouti et très incohérent, il pose les bases de la star Theodora telle qu’on en parlera plusieurs années après. Je veux dire… il y a une prod funk dedans avec un refrain incroyablement catchy : Prends le large. Si ce titre était réenregistré aujourd’hui et qu’il sortait demain, ça pourrait littéralement être un hit national. Et pourtant, cette vibe s’absente des deux partis de Lili aux Paradis Artificiels dans lesquels Theodora et Jeez Suave explorent plutôt des sonorités underground. De même concernant un titre comme « C’est Normal » dans lequel on va chercher une rythmique reggaeton pour faire un club anthem très typique.

Si le projet laisse néanmoins une impression négative en tant que tel, c’est d’une part parce qu’on sent un manque de maîtrise techniquesur l’enregistrement ou le mix ; et ensuite parce qu’entre deux hits, on a des titres comme Neptune qui selon moi n’a pas d’intérêt ni de cohésion si ce n’est, sûrement, une volonté de l’artiste de montrer qu’elle sait rapper.

En tous cas, en réécoutant ce projet, on comprend que depuis le début, le frère compositeur et la soeur artiste ont une ambition très claire : façonner la nouvelle popstar française. Avec la culture d’une rapstar et l’énergie d’une rockstar. Et la suite nous montrera qu’ils ont compris quelque chose d’essentiel : ça ne se construit pas en un jour.

En tous cas, Theodora ne s’est pas découvert un potentiel de hitmakeuse avec Le Paradis se trouve dans le 93, ni avec KONGOLESE SOUS BBL : elle vise ce statut depuis le début. Or, c’est une ambition sur laquelle beaucoup se cassent les dents, voire se ridiculisent mais là, c’est juste une évidence.

Autre chose qu’ils ont compris, ou peut-être inventé : dans les années 2020, on ne devient pas une popstar juste en faisant de la pop. On devient une popstar en cassant les codes, en traversant les genres.

GG.

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